EVENTOS

RIO - Colloque BRESIL LE REVEIL D'UN GEANT organizado pelo jornal LA VIE. Conferencia: L'INVENTION DU BRESIL ET LA DECOUVERTE DE L'AUTRE.

Em: 18 de Setembro de 2008

Colóquio organizado no Rio de Janeiro em setembro de 2008 pelo jornal LA VIE (paris), sob a direção de Jean-Pierre Denis, diretor de redação e Christian Troubé, redator chefe, destinado a franceses em viagem de turismo cultural ao Brasil.
Segundo a apresentação na brochura (23 pgs): "Fort de ses 190 millions d'habitants aux origines diverses, de la variété des 26 Etats qui composent sa république féderale, le Brésil est un géant démographique, géographique et économique que s'inscrit aujourd'hui résolument dans la mondialisation économique et culturelle. Mais le réveil de ce géant s'accompagne aussi d'immenses défis".

 "Les intervants au colloque: Ivo Barbieri, José Ribamar Bessa Freire, Henri Burin des Roziers, Marco Morel / Monica Lessa
Chico Whitaker, Luiz Felipe Alencastro.

A conferência de José Bessa teve o título:L ´INVENTION DU BRÉSIL ET LA DÉCOUVERTE DE L´AUTRE. Resumo da apresentação:

Dans un beau livre – “La Conquête de l´Amérique, la question de l´autre”, Tzvetan Todorov parle de la découverte que le JE fait de l’ autre, extérieur et lointain. Il analyse la perception que les Espagnols ont eu des Indiens, pour conclure qu´on peut découvrir les autres en soi.

 “C´est bien la conquête de l´Amérique qui annonce et fonde notre identité présente – écrit Todorov. Même si toute date permettant de séparer deux époques est arbitraire, aucune ne convient mieux pour marquer le début de l´ére moderne que l´année 1492, celle où Colon traverse l´océan Atlantique. Nous sommes tous les descendant directs de Colon, c´est en lui que commence notre généalogie.

 Le monde est petit – comme déclarera Colon lui même. Depuis cette date, le monde est clos (meme si l´univers devient infini). Les hommes ont découvert la totalité dont ils font partie, tandis que jusqu´alors, ils formaient une partie sans tout.

 Le pére Bartolomeu de las Casas observe que le nom Cristobal Colon révèle des curieuses associations. Cristobal, c´est-a-dire Christum Ferens, veut dire porteur du Christ, de la réligion Chretienne. Et Colon, veut dire repeupler. Ainsi, Colon avait retenu en lui meme deux traits dignes de figurer jusque dans son nom: l´évangelisateur et le colonisateur.

 Par contre, la perception sommaire qu´a Colon des Indiens est une mélange d´autoritarisme et de condescendence manifestés par l’incompréhension de leur langue et de leur signes. Todorov observe que Colon a découvert l´Amérique, mais non les Américains, de la meme façon que les portugais ont découvert le Brésil, mais pas les brésiliens.  

 Le propos de cette conférence est discuter la participation de peuples indiens dans l´invention du Brésil et dans la formation du peuple brésilien.